Après l’apparition des banques en ligne, les néobanques sont arrivées sur le marché dans le but de proposer un service de qualité à moindre coût. Leur succès est probant et les clients sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces dernières. Rien que pour ces 8 années d’existences, le secteur compte plusieurs millions d’abonnés.
Ces établissements sont-ils sûrs sur le long terme ? Telle est la question que se posent toutefois les utilisateurs étant donné les réserves émises par l’ACPR concernant l’avenir des néobanques. Voici les causes de ce manque d’engouement pour le développement des néobanques et l’analyse des enseignes les plus populaires.

 

Zoom sur leur modèle économique

néo-banquesNickel fait partie des néobanques les plus prisées du moment avec un million d’abonnés à ce jour. Elle est suivie de près par la néobanque N26 puis d’Eko qui s’alignent désormais aux banques en ligne les plus influentes sur le marché.
Malgré la réussite évidente des néobanques auprès des clients, l’ACPR émet tout de même quelques doutes par rapport à leur modèle économique. Comme la majorité des services sont offerts, ce régulateur estime que les néobanques ont du mal à faire des bénéfices.

Analyse des principales néobanques sur le marché

C’est suite aux doutes de l’ACPR quant à la rentabilité des néobanques que l’étude suivante a été menée. Elle a pour principal objectif de déterminer les stratégies adoptées par chaque enseigne pour gagner de l’argent et développer sa part de marché. Les néobanques sur lesquelles l’étude a été menée sont :

N26

N26 est une fintech lancée en 2015 afin de proposer les services de bases d’une néobanque. Elle se démarque néanmoins par son projet de devenir une banque à part entière avec la possibilité de proposer des produits annexes à ses clients.
Actuellement, cette enseigne souhaite avant tout développer son activité et acquérir une quantité importante de nouveaux clients. C’est ainsi qu’elle propose ses services aux abonnés situés dans plus de 20 pays de l’Europe et envisage même d’investir le marché américain dans les années à venir.
Pour se faire de l’argent, N26 propose à ses clients plusieurs types de cartes haut de gamme telles que la Métal ou la Black. Ses partenariats avec certains établissements lui permettent également de proposer des produits complémentaires qui constituent une entrée d’argent importante.

Eko

Eko fait partie des néobanques les plus simples. Ses clients disposent uniquement d’une carte et d’une application pour accéder à la plupart de ses services. Mais elle se démarque par sa stratégie d’approche qui consiste à attirer les clients avec un tarif moyen et une plus large gamme de services.
En étroite collaboration avec le Crédit Agricole, les abonnés de cette néobanque peuvent accéder à la plupart des produits complémentaires de la banque historique. Là encore, c’est ce qui permet à la néobanque de faire des bénéfices.
Afin de fidéliser ses clients et d’en attirer de nouveaux, cette enseigne veille également à bien faire parler de ses services. Le but pour Eko n’est donc pas d’atteindre un nouveau marché mais plutôt de développer celui dont elle dispose déjà.

Nickel

Si Nickel est la néobanque la plus prisée actuellement, c’est grâce à son offre de carte de paiement avantageuse et son compte à tarif réduit. Son service est plutôt simple et elle ne souhaite pas concurrencer les banques traditionnelles en proposant des services complémentaires propres au marché bancaire.
Sa démarche pour faire des bénéfices consiste donc à choisir une cible délaissée par les autres types d’établissements bancaires. Elle fait ainsi partie des seules néobanques à être rentables depuis le mois de juillet de l’année dernière.
Et grâce à son rachat par BNP Paribas, la situation pourrait encore s’améliorer car elle prévoit désormais de proposer des cartes haut de gamme et d’être accessible à l’étranger.

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